Les fleurs de printemps brillent de mille feux et illuminent le jardin.

Un rayon de soleil réjouit les cœurs et estompe les idées noires! Un petit tour au jardin et hop un petit clic, c'est dans la boîte pour savourer plus longtemps les explosions de couleurs étincelantes du moment!

Violettes, tulipes, primevères et jacinthes font assaut de séduction, laissant admirer à l'envi leurs corolles de lumière!

Elles rivalisent d'imagination, déployant leurs pétales chatoyants, émaillant le jardin de mille nuances éclatantes ou délicates. En attendant que les brigands de pissenlits ne pointent le bout de leurs pétales et n'inondent les alentours d'une marée jaune d'or...

Cette fois encore, le bonhomme hiver s'en est reparti, attendant des jours meilleurs, veillant avec jalousie sur ses fleurs de givre, ourlées de dentelle de glace. A chacun sa saison!

La quarante-cinquième édition du Salon des Antiquaires de Bar le Duc, sous la houlette très professionnelle de Bar le Duc Animations, s'est déroulée ce weekend, attirant les amateurs des belles antiquités.

Sur place, des antiquaires locaux et d'autres, fidèles, venus de plus loin, ont exposé de très belles pièces anciennes, dans un état impeccable. Lustrés, cirés, présentés avec goût, les articles dépassaient bien souvent le pouvoir d'achat de certains!

Mais, il était très agréable d'admirer les pâtes de verre, les bijoux, les meubles, toutes sortes d'objets porteurs chacun d'une histoire secrète. Le promeneur pouvait faire voguer son imagination vers les intérieurs bourgeois d'antan, sentant bon l'encaustique. Apparaissaient alors dames bien mises et collet monté partageant petits biscuits secs autour d'une tasse de thé et messieurs guindés tirant sur le cigare dans l'atmosphère réservée de leur fumoir.

Vaisselle fragile, bronzes massifs, horloges précieuses, tapisseries de charme, voisinaient avec les lourdes armoires qu'on imagine sans peine regorgeant de linge marqué de monogrammes...

Au détour des salons et pièces à vivre reconstitués, s'étaient glissées des artisanes d'aujourd'hui, restauratrices d'objets anciens, céramiques et tableaux.

Pour remettre au goût du jour les meubles défraîchis, Carole Génin, dans son "Atelier Graine de Pavot", parmi consoles, étagères ou fauteuils rénovés, proposait aux amateurs de s'initier à la peinture décorative, levant le secret sur les cires et les patines. Valérie Torghele et son atelier "La passion des étoffes" étaient présents avec, entre autres tissus d'ameublement, une méridienne superbement retapissée.

Et enfin, Alida é Pierre, revisitant l'art consommé de façonner des kilomètres de soies brillantes, de dentelles légères ou de velours moirés, offraient au regard des tenues superbes, des froufrous alliant modernité, préciosité et parfum d'un autre temps...

Près de deux heures trente passées au deuxième salon littéraire Plume d'Automne... il fallait bien cela pour découvrir tous les ouvrages présentés par les membres de l'association PLUME et leurs invités. Chacun est passionnant à écouter, chacun se plaît à raconter car chacun est habité d'une vraie passion, celle des mots. Les mots qui chantent, les mots qui racontent, les mots qui rient, les mots qui pleurent. Du roman à la nouvelle, du poème à la chanson, cala foisonnait d'idées et d'images.

Bien dommage que le public fût si peu nombreux, car c'était là une véritable manifestation culturelle à la portée de tous.

C'est pourtant une belle occasion d'échanger avec des auteurs, lorrains de surcroît, qui savent vous faire partager leur goût "immodéré" de la belle écriture.

Si j'avais suivi mes "bas" instincts, je serais repartie avec un diable bien chargé d'histoires à dévorer... Mais somme toute, je suis restée raisonnable...

J'ai laissé dans l'article suivant une petite nouvelle qui mêlant les titres saisis du regard lors de cette journée. Si vous êtes un peu curieux...

Quand le soleil est de la partie, le paysage se réjouit et se pare de mille couleurs, qui foisonnent, limpides et claires. Les tons subtils et les clairs-obscurs se mettent en valeur et bien malin qui peut fixer sur la toile le décor.

Les ombres et les lumières dansent imperceptiblement, se jouant des rayons et des brises, semant à l'envi des écrins de nature où se niche parfois gent ailée ou rampante.

Un frisson, c'est l'envol d'un bourdon, un souffle, c'est la pose d'une libellule, un clapotis, c'est la plongée d'un canard... Atmosphère douce ou éclatante, brumes matinales tamisées et diffuses, vernis étincelants et tons flamboyants, qu'il est difficile de saisir l'instant changeant.

Mais est-ce plus facile et plus simple de poser sur le papier les pierres et monuments, les fleurs et jardins? Sûrement pas, car si l'œil voit, la main doit tout autant se faire outil pour transcrire les impressions...

L'exercice est toujours difficile de réaliser une œuvre complète en temps contraint. C'est ce beau défi que relèvent les artistes amateurs qui posent leur chevalet à Beurey sur Saulx depuis maintenant huit années.

A l'heure du verdict, ce sont treize réalisations qui ont trouvé place sur les cimaises devant l'église.

Qu'il est donc difficile de choisir l'une plutôt que l'autre, chacune étant si différente mais pourtant révélant un talent certain!

Car chaque peintre a pris plaisir à déposer son sujet, minutieusement, avec sa propre technique et son propre ressenti.

A vous maintenant de découvrir ces œuvres...

Et voici donc les œuvres du cru 2014 au terme de cette belle journée dans la vallée de la Saulx, tout autour de Beurey.

A découvrir également en album.

Des aquarelles, des acryliques, des fusains, des encres, des techniques différentes pour de superbes images nous racontant la Saulx et ses monuments, les églises, les jardins, les porches et les ponts...