Le 10 juin, c'était un grand soir pour tous ceux qui comptabilisaient de nombreuses années de présence au sein de la grande famille des salariés du Département. Avait lieu la remise de la deuxième pluie de médailles venant saluer et honorer l'engagement des personnels de nombreux services.

Si les conseillers généraux "de base" avaient pour mission d'épingler avec le sourire la plupart d'entre eux, les plus anciens des fidèles avaient l'insigne honneur de revoir des mains du président Namy ou du Préfet la médaille reconnaissante.

Samedi, un chaud soleil écrasait la place Braudel et les adultes cherchaient l'ombre pour se rafraîchir un peu. Par contre, les enfants ne cherchaient qu'à s'amuser, s'essayant à tous les jeux et animations proposés par le centre social. Quilles ou pêches traditionnelles voisinaient avec un atelier de dessin ou un jeu de palet... Trois associations, Peri Naua et Gradinitsa et Mamonjy Madagascar proposaient un "quiz" qui permettait de découvrir les coutumes et les traditions de Roumanie, de Madagascar ou de Namibie.

On pouvait se restaurer, grâce aux super sandwiches garnis de saucisses joliment appétissantes et les boissons fraîches étaient les bienvenues! Côté spectacle, une belle prestation de l'association country "On the road again" a rythmé l'ambiance étouffante mais a entraîné sur la piste de pavés surchauffés quelques courageux qui se sont initiés à quelques pas bien enlevés.

Un peu plus tard, pour clore ce chaud après-midi, "Sueño en la Fabrica" nous a enchantés avec des ryhmes latino, incitant les plus jeunes à danser encore et encore...

Le tout avec un zeste de Colombie puisque c'est sur cette manifestation que Jesús Calle a clos ses interventions à Bar le Duc, après avoir travaillé avec de multiples publics et œuvré à la réalisation d'une fresque géante Boulevard des Flandres.

Et pour les curieux qui veulent vivre (ou revivre) un petit aperçu de cette fête, une vidéo dans laquelle vous verrez évoluer de futures stars des podiums!

Tous s'étaient demandé si les rayons du soleil daigneraient faire leur apparition en cette soirée de vendredi! Et bien oui, n'en déplaise à ceux qui, faute d'espoir chevillé au corps, avaient renoncé à partager quelques bons moments avec son voisin de rue.

Dans les hauts quartiers de Bar, des courageux avaient sortis tables et barbecues et la convivialité coulait à flot, et la musique des conversations résonnait fort!

Rue Montant, saucisses grillées, pâtisseries et toutes sortes de mets à grignoter étaient à disposition et les langues allaient bon train dans les lueurs du couchant. Il paraît même, d'après dires, que l'affaire s'est déroulée fort avant dans la nuit!

Plus haut, rue de Naga, c'est sous un chapiteau que l'on pouvait retrouver des fêtards, avec musique et repas à l'assiette, salades variées et pas de danses.

Encore plus haut, au fin fond du lotissement du Petit Juré, les enfants tournoyant en minivélos et se poursuivant, annonçaient au curieux de passage, qu'au bout de l'impasse, se tenait buffet sous les lampadaires.

Fraîche soirée certes, mais chaude de sympathie partagée, permettant à chacun de laisser la routine au placard et d'ouvrir grand l'envie de partager quelques heures hors du temps.

Lu dans "Planète 89"

"Le cendrier de poche jetable, une idée pas très écolo du Grenelle 2.

Face à l'accumulation des mégots sur les trottoirs, consécutive aux lois anti-tabac, l'Assemblée nationale a finalement accepté d'inscrire un amendement au projet de loi Grenelle 2, adopté mardi. Celui-ci prévoit la distribution gratuite, dans les bureaux de tabac, de cendriers de poche recyclables… mais pas franchement écolos.

Cet amendement intervient alors que l'Assemblée nationale a rejeté celui prévoyant la présence de « poubelles à mégots » devant les établissements recevant du public, mais l'idée fait son chemin.

La secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, s'est engagée à y travailler « par décret ». Le député de la Somme, Stéphane Demilly, a défendu l'amendement ainsi :

« Des études ont montré que plus de 18 milliards de mégots sont jetés chaque année dans la nature en France. Il faut savoir, mes chers collègues, qu'un mégot met douze ans pour se décomposer et qu'il peut polluer jusqu'à 500 litres d'eau. Jeter nos mégots nuit donc gravement à l'environnement. »

Le député de la Somme a un peu dramatisé : un mégot mettrait entre trois mois et deux ans pour se dégrader. Ce qui est vrai, en revanche, c'est que depuis le 1er janvier 2008 et l'interdiction de fumer dans les lieux publics, on retrouve de plus en plus de mégots sur les trottoirs, notamment devant les cafés et restaurants.

C'est ce qui a inspiré la proposition de loi du député UMP Jacques Rémiller, finalement inscrite sous forme d'un amendement au projet de loi Grenelle 2. Celui-ci propose une « distribution gratuite dans les bureaux de tabac, de cendriers de poche entièrement recyclables (carton recyclable ignifugé et encres alimentaires) pour inciter les fumeurs à ne pas jeter leurs mégots dans les rues ». [...]

Une idée. En fait, une fausse bonne idée.

Cendriers jetables... Déchets supplémentaires

Des cendriers jetables, cela revient à créer des déchets supplémentaires. Et quand bien même ils seraient « biodégradables », ça ne veut pas dire grand chose puisque tout dépend s'ils mettent un mois à se dégrader comme un trognon de pomme, cinq ans comme un chewing-gum ou 4000 ans comme une bouteille en verre[...]"

Certaines collectivités ont envisagé effectivement ce moyen pour espérer éradiquer ce triste spectacle de mégots jonchant nos rues et caniveaux.

Alors la solution? S'abstenir de fumer pourrait rester la meilleure!

Et si je choisis de publier cet article dans la rubrique "Convivialité", c'est que ce sujet me paraît relever de la plus élémentaire convivialité, celle qui se nourrit du simple respect pour son prochain!

Cela rejoint le problèmes des crottes de chiens, sujet également cher aux opposants "de tout poil". Pourtant, des sachets sont mis à de nombreux endroits, à disposition des maîtres, qui si vous les écoutez, vous jurent la main sur le coeur, que eux, ils prennent bien soin de recueillir la précieuse obole si délicatement déposée sur l'asphalte grise de nos déambulatoires par leur ami à quatre pattes. Oui, mais voilà, pas de poubelle à proximité de l'endroit où le cher toutou a choisi de caler son respectable derrière!

On entend alors: où sont les poubelles? Il n'y en a pas assez... mais ce serait peut-être joli, une poubelle tous les dix mètres!

Pourquoi en effet, la collectivité devrait-elle encore régler la facture de ces incivilités en mobilisant les équipes de voirie ou en mettant à disposition des citoyens irresponsables des moyens supplémentaires issus de la fiscalité payée par tous?

Mais, c'est vrai, j'oubliais, on paie des impôts, donc on peut en faire à sa tête, la collectivité est là pour réparer, pour soigner, pour garder propre, pour embellir, pour égayer, pour animer... pour mettre des poubelles partout, pour les vider le plus souvent possible, pour boucher les trous (et sans aspérités s'il vous plaît!), pour mettre des fleurs, pour les arroser, pour enlever les mauvaises herbes, pour... pour...

Alors, soyons un peu fous... sachons nous prendre en main et y mettre du nôtre! Notre cadre de vie y gagnera, pour le plaisir des yeux, le plaisir de la promenade, le plaisir de nos visiteurs...

Que tous ceux qui le font déjà soient remerciés!
Et pour les curieux, une réponse en alexandrins au billet d'humeur paru sur Bar Info de mai 2010...

Macaron à la groseille... Voilà les vidéos enfin finalisées...

Deux séquences pour résumer la naissance de cette friandise, il a fallu choisir!

A vous de revivre quelques moments de ce bel après-midi gourmand chez André Cordel!