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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 17:30
Association créée en 1887, le SOUVENIR FRAN ÇAIS oeuvre pour garder la mémoire, anime les manifestations patriotiques, entretient monuments et tombes des soldats tombés lors des derniers conflits, depuis l'An II jusqu'à nos jours. L'association compte 200000 membres actifs, regroupés dans 1600 comités sur tout le territoire national. Elle est ouverte à tous, en dehors de toute préoccupation politique, confessionnelle ou philosophique.
Ce samedi 18 octobre 2008, a été dévoilée une stèle du Souvenir à Trémont sur Saulx, à l'occasion de la tenue de l'assemblée générale cantonale du Souvenir Français. Entretenir la mémoire et transmettre l'héritage pour que les jeunes d'aujourd'hui prennent conscience de la nécessité de construire une paix durable, telle est la mission du Souvenir Français.
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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 09:44
Dans le cadre du 90ème anniversaire des offensives américaines en 1918, une fête aérienne réunissait à l'aéro-club de Condé des personnalités françaises et d'outre atlantique. L'occasion de rendre hommage aux pionniers de l'aviation de l'escadrille française "Les cigognes" et aux volontaires de l'escadrille américaine "La Fayette". Une stèle rappelle désormais la mémoire de ces valeureux pilotes.
Des démonstrations en vol par des avions datant de l'entre-deux-guerres, la présence d'une "célébrité" télévisuelle, Christian Marin, un soleil éclatant... Que demander de plus...
Un regret: l'exposition "Guynemer", réalisée par le SIRPA-AIR, mériterait cependant une présence un peu plus longue dans un lieu accessible à tous. (Mais peut-être est-elle visible en un autre lieu en Meuse....) Je suis en effet un peu restée sur ma faim, n'ayant pas eu le temps de lire tous ces panneaux. Dommage car je pense qu'elle est d'un véritable intérêt, mettant en lumière ce côté inhabituel de la guerre.
Enfin, et c'est un peu en décalage avec l'hommage aux combattants, qu'ils me pardonnent, je ne résiste pas, certains s'en souviennent sûrement... voici Laverdure, en chair et en os, qui réussit à caler sa grande carcasse dans ce vieux coucou...
   I
                Les chevaliers du ciel
                    Dans un bruit de tonnerre
                        A deux pas du soleil
                               Vont chercher la lumière
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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 13:18
Après une cérémonie commémorant la mort de Marie Louise Caron à Trémont, j'ai participé à la commémoration des massacres perpétrés à Robert Espagne le 29 août 1944. Au milieu d'une foule d'anonymes, de nombreuses personnalités étaient présentes, au côté des représentants des mouvements patriotiques. Après l'allocution de Monsieur Luc Fleurant, maire de Robert Espagne, j'ai tenu à rendre hommage à ma façon, à ces hommes fauchés par l'atrocité de la guerre et à ces habitants de Robert Espagne qui ont tout perdu en cette sinistre journée d'été.

En ce midi du 29 août, un soleil radieux baigne la vallée. Ce matin, des transports de troupes se sont installés plus bas, mais ce n'est qu'une étape dans le repli, cela ne va pas durer... L'atmosphère est sereine, la France va redevenir libre, tout le monde en est sûr...
            Des hommes vont mourir...
La vie est là, l'eau de la Saulx chante sur les cailloux et baigne les vertes rives, les gouttelettes s'accrochent aux herbes de la berge... Les oiseaux pépient dans les buissons, les bosquets bruissent de mille chuchotements, les sauterelles trissent dans les hautes herbes, la brise caresse doucement les maisons silencieuses... La chaleur pèse sur les rues désertes... Le temps est suspendu...
            Des hommes vont mourir...
Derrière les volets mi-clos, le repas se termine. Un coup frappé, une porte qui s'ouvre grand, des ombres de mauvais augure...
            Des hommes vont mourir...
Personne ne peut savoir alors... De nouveau une corvée pour les hommes emmenés... Une dernière avant la libération... Sous la menace des armes, ils sont conduits ici... D'autres fuient et se réfugient dans les bois proches.
            Des hommes vont mourir...
Femmes et enfants s'abîment en de vaines prières...
            Des hommes vont mourir...
Toi l'ami, qui a tout vu, le coeur tétanisé par l'horreur d'être là et non parmi eux, tu n'auras de cesse de te dire, pendant des années, pourquoi pas moi...
            Des hommes vont mourir...
Toi, la mère aimante, toi le père attentionné, toi la compagne chérie, toi le fils aimé, toi la fille adorée, tous usés par ces années d'attente, vous espérez...
            Mais, à quinze heures, tout est dit...
            Des hommes sont morts...
Vos foyers ne sont plus que cendres fumantes, pierres noircies, derniers restes de la folie meurtrière d'hommes en déroute, ivres de vengeance...
            Des hommes sont morts...
Ailleurs, se répandent les clameurs de joie et sonnent les cloches gaiement à toute volée...
Ici, des hommes sont morts...
Ici, sourd le tocsin qui bat encore et encore...
            Des hommes sont morts... sacrifiés sur l'autel de la haine...
Le soleil est toujours là, rayonnant, la Saulx roule toujours ses eaux claires, les gouttelettes s'accrochent toujours aux herbes de la berge...
Effondrés par la douleur, votre coeur est en lambeaux, vos êtres chers ne sont plus, le désespoir est là...

Aujourd'hui, rassemblés dans un même élan, nous revivons ces instants tragiques, qui resteront à jamais gravés dans la mémoire commune.
Sur cette terre ensanglantée, devant ces poutres calcinées, rares vestiges de cette douleur indicible, hommage et respect à ces hommes victimes de la barbarie humaine...

Enfant d'aujourd'hui, qui foule insouciant les rues de ton beau village, sais-tu la souffrance de tes aînés? Sais-tu les efforts accomplis pour continuer à vivre?

Enfant d'aujourd'hui, garde-toi de te laisser séduire par le chatoiement des armes, garde-toi de te laisser envoûter par le grondement du canon ou le son de la mitraille... Savoure à pleines dents la paix qui t'est offerte et dont tu dois entretenir la minuscule flamme, bien fragile, que d'autres voudraient bien éteindre. Respire à pleins poumons la vie que tes aînés ont construite... Amour et respect, pour l'avenir de cette paix, que tes aînés t'ont léguée, amour et respect...

Amour et respect...

Aujourd'hui, soleil voilé, mais coeurs apaisés, la Saulx roule ses eaux claires, les gouttelettes s'accrochent aux herbes de la berge... Les oiseaux pépient dans les buissons, les bosquets bruissent de mille chuchotements, la brise nous caresse, la vie est là...

Diana ANDRE

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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 12:37
J'ai assisté jeudi soir 28 août à la cérémonie commémorant la mort tragique de cinq jeunes Barisiens, fusillés à l'aube de la libération de Bar le Duc. L'hommage, rendu par le Docteur Missler, a rappelé les circonstances dramatiques de ces morts inutiles. La musique du Chant des Partisans, jouée par l'harmonie municipale, est toujours très émouvante, prenant au coeur.
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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 19:17
Traditionnel défilé... déploiement militaire...
et toujours cette dimension à notre fête nationale...

Commémoration de la prise de la Bastille le 14 juillet 1789?
Célébration de la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790?
La France, pays des Droits de l'Homme,
se rappelle cette déclaration, en ce jour particulier...

Puisse-t-elle la garder toujours présente à l'esprit
lors de toutes les décisions à venir...

remise de décorations, saluts aux étendards, alignements de famas, rangées de casques brillants, passage de blindés, gaz d'échappements en prime, heureusement les pompiers sont là...
musique, clairons et trompettes... sérénades dans le parc...
L'allocution de Nelly est la bienvenue et à la salle des fêtes, les rencontres sont conviviales, de nouvelles connaissances, des prises de contact, des retrouvailles... cette dimension humaine vient à temps pour gommer les impressions mitigées ressenties sur le boulevard...
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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 17:15

Après la lecture du message de Monsieur Bockel, Secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, faite par Monsieur Fleurant, Maire de Robert Espagne, message insipide et sans contenu fort s'il en est  (du moins à mon avis!), j'ai tenu à faire la courte allocution suivante.
Je pense qu'une commémoration n'est lourde de sens que si l'on en tire un enseignement utile et nécessaire à une vie meilleure pour tous.

Malgré le temps et les pages d’histoire, saurons-nous jamais vraiment comprendre ce qui a dérapé ? Saurons-nous jamais ce qui a germé dans l’esprit des hommes ?
Saurons-nous jamais comprendre ce qui a permis à l’horreur totalitaire et concentrationnaire d’exister, ici en France et dans l’Europe du 20e siècle ?
Saurons-nous jamais comprendre que l’un des mécanismes de la haine, c’est celui de l’engrenage et de la complaisance à l’égard de l’inadmissible : la croyance en l’inégalité des races.
Aujourd’hui, nous commémorons la fin de cette guerre. Une guerre qui, comme toutes les guerres, n’aurait jamais dû être.
Cette guerre qui visait à détruire l’homme comme être humain en triant parmi eux les purs et les impurs, les aptes et les inaptes, les seigneurs et les serfs.
Cette guerre qui visait à détruire le propre de l’homme, ce qui le singularise, sa sociabilité, son appartenance à une communauté qui rassemble toutes les autres, la communauté humaine.

Cette guerre qui visait à détruire les histoires et les identités des peuples pour y substituer par la force, la terreur, le crime de masse et le génocide, un « homme nouveau » prétendument parfait, indiscutablement supérieur à tous les autres, à ceux qui devaient se plier et se soumettre.
Le sacrifice de cinquante millions d’hommes et de femmes sur cet autel de la haine est une indicible tragédie.
Une tragédie dont on doit se souvenir.
Un devoir de mémoire pour nous adultes responsables de la société d’aujourd’hui.
Un devoir de mémoire  pour vous, enfants d’aujourd’hui, les femmes et les hommes de demain.

Un devoir de mémoire pour mettre un terme à cette logique institutionnelle d’exclusion, de haine et de xénophobie.
Un devoir de mémoire pour que vive la démocratie.
Car une démocratie ne s’accommode pas d’une stigmatisation de la haine de l’autre.
Car une démocratie ne s’accommode pas de l’exacerbation des différences.
Car une démocratie ne s’accommode pas des petits arrangements avec les consciences.
Car une démocratie ne s’accommode pas de la flatterie des plus grands.
Car une démocratie ne s’accommode pas du mépris des plus humbles.
Dans une société qui souffre, il est plus commode de désigner des boucs émissaires que de s’interroger sur les causes du mal être économique et social.
Il faut « écraser le serpent dans l’œuf », disait Berthold Brecht.
C’est bien cela, la première leçon de l’histoire que nous devons tirer.
C’est cela, notre devoir contemporain, notre devoir de chaque jour.

Ne pas laisser le moindre espace au racisme, à la stigmatisation des étrangers, à la désignation des plus faibles et des plus pauvres comme responsables de nos maux.
Ne pas nous taire face à la barbarie qui a cours aujourd’hui encore, là où les caméras de télévision comme les diplomaties n’approchent pas.
En ce jour, nous rendons hommage et nous perpétuons le souvenir de ceux qui ont combattu la bête immonde.
Et ce moment qui nous réunit doit nous faire réfléchir sur la responsabilité de nos actes, de nos décisions, des chemins que nous prenons.

Pour que vivent les principes fondateurs de notre République.
Pour que vive la paix.
Pour que vive la justice.
Pour que vive la laïcité.
Pour que vive la liberté.
Pour que vive l’égalité.
Pour que vive la fraternité.

Merci.

 

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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 20:18
Mercredi 19 mars
En mémoire de toutes les victimes de la guerre d'Algérie

Le 19 mars 1962 à 12 heures, le cessez-le-feu était ordonné par le commandant en chef des forces françaises stationnées sur le territoire algérien. C’était la fin d’une guerre qui, en près de 8 ans avait fait des centaines de milliers de victimes, dont 30000 soldats français.

Ce cessez-le-feu avait été décidé en application des accords signés la veille.

Les accords d’Evian ont été approuvés par plus de 90% des Français lors du référendum du 8 avril 1962.

Ce mercredi 19 mars, au monument aux morts de Bar le Duc, pour honorer les victimes civiles et militaires du conflit, étaient présents aux côtés d'Hubert Pêcheur, président de la section locale de la FNACA, le secrétaire général de la préfecture et les élus de gauche: Jean-Louis Dumont, député, Roland Corrier, Diana André, et Jean-Claude Salziger, conseillers généraux et Nelly Jaquet, conseillère régionale. Albert Ringlé, président départemental de la FNACA, a relu l'ordre du jour du général Ailleret annonçant la fin des hostilités et a rappelé le message de sa fédération:
" commémorer, c'est respecter la vérité, nous ne laisserons pas s'installer l'oubli du sang versé, des souffrances endurées de part et d'autre" en associant dans le souvenir et la mémoire, les militaires français morts en Algérie, toutes les victimes civiles et les harkis abandonnés à leur triste sort par le gouvernement français.

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Présentation

  • : Le blog de Diana André
  • : Pendant de nombreuses années de mandats électifs, je suis persuadée que c'est en partie par l'action politique que nous pourrons, que nous devons, "inventer demain". Désormais présidente de Renaissance Meuse et déléguée départementale de Territoires de Progrès, je m'efforce de partager les actions gouvernementales, de les expliquer et de relayer les besoins de notre territoire et de ses citoyens.
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