Encore un temps superbe pour le vide-grenier des Amis de la Ville Haute. Sur le grand terrain vallonné, à l'entrée du lotissement du Petit Juré, les accros de vide-grenier s'étaient donné rendez-vous dès les premières heures du matin.

Chacun avait sorti tout ce bric à brac dont il ne sait que faire et qui encombre qui les combles, qui le garage, qui le débarras sous l'escalier ou la cabane du fond du jardin...

Alors pour faire de la place, on brade, pour des petits euros, ces trucs qui ne servent plus. Le flâneur regarde, touche, soulève, souffle sur la poussière... et parfois se transforme en acheteur... car après tout, ce qui ne sert plus à l'un peut encore servir à l'autre...

Gageons qu'à la fin des transactions, il n'y avait que des satisfaits!

Et tout était prévu pour passer une bonne journée, puisque les bénévoles de l'association savent manier comme il se doit, barbecue ou friteuse et servir petits verres de rosé ou chopes de bière!

Et quand maman chine et que papa cause, on peut toujours jouer...

Tous les sens étaient en éveil au hall des Brasseries mercredi 25 mai. Venus de Lorraine ou de Champagne, les participants ont partagé de beaux moments de convivialité en participant à ce chemin semé d'épreuves bien sympathiques.

Il fallait se surpasser pour marquer le plus de points et remporter la satisfaction d'être nominé en fin de parcours! Par équipes, chacun a pu mettre en éveil ses capacités à pouvoir toujours déguster le monde, malgré son handicap. Les bien portants que nous sommes ont pu constater que malgré celui-ci, qu'il soit passager ou définitif, les compétiteurs étaient d'une volonté farouche de tenir leur place dans ce monde actuel, si difficile.

Quelques visiteurs se sont également plu à essayer de relever des défis pourtant tout simples... a priori!

Car reconnaître une graine rien que par le toucher... encore faut-il l'avoir connue auparavant, en cuisinant par exemple! Et entre le pois cassé et la lentille, ça n'est pas si simple!

Les odeurs... qu'on laisse passer habituellement sans s'attacher à les apprécier... là, c'est nettement plus compliqué!

Petites madeleines, nature, au chocolat, aux amandes, à l'orange... le goût est mis à rude épreuve, pour nous qui mangeons bien souvent trop vite et sans penser à déguster!

Boccia, sarbacane, tir au laser, fléchettes... chacun peut trouver un loisir à partager.

Car le but du comité Handisport n'est pas de s'adresser uniquement aux personnes handicapées, mais d'encourager tout citoyen à vivre ensemble.

La remise des prix en fin de journée en présence du Dr Pascal Delatte, responsable du service de réadaptation à l'hôpital de Bar le Duc, et d'Eliane Le Gall, présidente du Lions'Club, a vu le bonheur et la joie sur le visage de tous. 

Petits et grands se sont réjouis de cette belle journée à mettre à l'actif des bénévoles du service de réadaptation et de l'association Handisport, valides ou non.

Qualifiée de vieille dame par son président Jacques Hospital, l'Association Philatélique Meusienne tenait son assemblée générale dimanche salle du Terminus à Bar le Duc.

Vieille dame certes, mais qui a vaillamment traversé un premier siècle, portée par l'enthousiasme certain et l'attrait que présentait le timbre, mais entamé un deuxième sous des auspices moins favorables.

Forte de ses 95 adhérents qu'elle voudrait toutefois plus nombreux, elle essaie de passer le cap de bonne façon.

Les difficultés rencontrées? Elles sont de plusieurs ordres, pêle-mêle la prolifération des timbres, le passage à l'euro, la désaffection des jeunes...

Un certain malentendu semble s'être installé entre La Poste, vieille dame elle aussi mais qui s'est positionnée sur d'autres champs. Ainsi, dans les bureaux de poste, ne sont plus exposés ces si beaux timbres qui faisaient rêver et donnaient envie d'acheter... Pourtant ils sont nombreux ces nouveaux timbres, trop peut-être et surtout ne sont disponibles que sur internet... Si trop de timbres tue le timbre, comme le dit le président, le fait de ne pouvoir les visualiser et les obtenir de suite, décourage sûrement. Le virus de la collection s'en trouve émoussé...

Les journées dites "Premier timbre" sont devenues également un souci, puisque la règle est devenue draconienne puisque la Poste refuse désormais deux cachets "premier jour" le même jour à deux endroits différents du département. Ainsi le collector rassemblant les spécialités meusiennes, dragée, madeleine et groseille a-t-il vu le précieux cachet localisé ailleurs qu'à Bar le Duc.

De même, le collectionneur qui désirerait acquérir tous les timbres émis en France doit-il débourser une somme conséquente... L'arrivée sur les rang d'un 101ème département semblerait paradoxalement ne pas arranger les choses, puisque Mayotte ne va pas éditer moins de vingt-trois timbres... à l'instar du seul département autorisé à émettre (Saint Pierre et Miquelon).

Mais l'amertume, même si elle reste sous-jacente, se dissipe quelque peu quand on évoque l'année qui vient.

Car l'association doit progresser et saisir toutes les occasions programmées.

Les 17 et 18 juin sera lancé un collector "vélo", bloc de six timbres sur lequel figurera le célèbre vélocipède des Frères Michaux. Vente anticipée avec oblitération qui se fera certes au Conseil Général... mais l'association, même si elle se sent dessaisie de la manifestation, se doit d'y faire non pas figuration mais y tenir sa place en se positionnant avec la force de ses adhérents.

Il y a encore dans la série "La France comme j'aime" le collector  décliné dans "La Lorraine comme j'aime"avec la Suzanne et un timbre sur Varennes...

Il fut un temps ou un projet de timbre sur le quartier Renaissance de la ville de Bar le Duc avait été présenté au comité national de sélection mais n'avait pas été retenu...

Il fut un temps où sortirent les précieuses vignettes représentant les Côtes de Meuse, la Vallée de la Saulx, Saint Mihiel... il fut un temps où la Meuse avait un ministre des Postes...

En attendant, l'association réfléchit pour être présente à plusieurs manifestations... Foire aux Vieux Papiers, Festival Renaissances... mais tout a un coût...

Alors, une des solutions de "revitalisation" passe par l'initiation portée auprès des jeunes... à réfléchir... car il est bien évident que comme dans toutes les associations, le plus difficile est de trouver la relève... des pistes sont à inventer!

Pour terminer ce tour d'horizon, les collectionneurs présents ont pu écouter le petit exposé de Michel Peudon, ancien directeur de la Poste, nous raconter des anecdotes savoureuses extraites du livre qu'il a, à la veille du déménagement des archives de la Poste de Bar le Duc, coécrit avec Sandrine Marchal en 2001, intitulé "Histoire de la Poste en Meuse" et devenu introuvable, hormis chez les bouquinistes. Composé de nombreux témoignages et des recherches effectuées dans tous les bureux de poste meusiens, il retrace en 330 pages plus de cent ans du quotidien de nos célèbres facteurs qui sillonnaient les routes et les chemins de notre département.

Ce week-end était l'occasion pour l'association meusienne d'Amnesty France de proposer de mobiliser autour des sept thèmes qui contribuent à oeuvrer pour un monde où toute personne jouira des droits inscrits dans la déclaration universelle des droits de l'homme et des autres normes internationales de défense de ces droits.

Ses activités s’articulent autour de sept grands thèmes :

- Développer le respect d’autrui et lutter contre toute forme de discrimination ;
- Revendiquer la justice et lutter contre l’impunité ;
- Défendre l’intégrité physique et mentale de tous ;

- Défendre les droits des personnes dans les conflits armés ;
- Promouvoir et protéger les droits des personnes déracinées ;

- Défendre les droits des femmes;
- Faire progresser les droits économiques sociaux et culturels. 

Pour faire connaître ses actions, les sections de Bar le Duc et Commercy associées proposaient une foire aux livres où chacun pouvait trouver son bonheur parmi des milliers d' ouvrages à des prix défiant toute concurrence.

On pouvait également signer deux pétitions demandant un recours contre le jugement rendu de peine de mort contre deux citoyens américains.

Une affiche qui en dit long... 1948... 1988... quarante ans... où en est-on?

1988... 2010... vingt-deux ans plus tard... où en est-on?

Pour en savoir plus sur les engagements et les actions d'Amnesty International, vous pouvez vous rendre sur le site internet.

Le jardin est en fête ce samedi en plein cœur de la ville! Comment ne pas admirer les atours de lumière qu'ont revêtu fruits, légumes et fleurs de saison! D'accortes jardinières se sont faites guides de charme pour escorter les vraies vedettes du jour.

Car le chou a frisotté ses larges feuilles de la plus belle façon, la carotte a pris soin de vernir sa robe feu, le navet a lustré ses délicats reflets moirés de mauve, la citrouille étale avec éclat ses formes épanouies, le poireau, arborant sa hampe d'un vert profond, a soigné son toupet d'ordinaire dissipé...

Si l'on tend l'oreille, on peut de chaque carriole entendre monter de drôles de conciliabules, des chuchotis étranges...

- Eh, toi, la carotte, pousse tes fanes, tu prends un peu trop de place!

- Place toi-même, le poireau, tu n'as qu'à te redresser!

- Oh, les légumes à soupe, un peu de calme! Serrez-vous que je me pose et que je m'installe, j'ai besoin d'espace!

- C'est sûr! le potiron, avec tes rondeurs... ce n'est pas une raison pour étouffer tes voisins! 

- Non mais! légume à soupe peut-être, en tout cas le canard apprécie mon aimable compagnie et mon petit goût de campagne à moi le navet !

- Hop, hop, hop! j'arrive, moi, le chou-fleur, voyez comme moussent mes fleurettes et brillent mes feuilles!

- Bah! ce n'est rien, à côté de ma jolie tenue écarlate, sachez que je suis la reine des salades d'été, alors un peu d'humilité s'il vous plaît!

- Non mais, dis donc, la tomate, tu n'es vraiment pas gênée! Moi, le chou, je serai bientôt le roi de la potée!

- Arrêtez, je vous demande de vous arrêter! C'est moi le petit radis, ma robe rose mérite autant d'égard!

- Que de fatuité! Savez-vous que vous n'avez de saveur qu'en ma compagnie, qui parfume les sauces et enchante les cuisines? De plus, le nombre de mes pelures permet à tous de connaître la rigueur de l'hiver prochain...

- Pff! l'oignon, tu es bien arrogant, toi qui tires les larmes des jolis yeux de notre belle cuisinière! Allons, un peu de modestie! Vous oubliez ma chair tendre et blonde qui fait les purées savoureuses et les frites légères!

Et plus loin, le curieux qui s'approche peut recueillir des murmures tout aussi mystérieux, s'exhalant des bouquets plein de couleurs.

- Salut à tous, c'est moi, le dahlia, le prince des jardins... regardez comme ma noble corolle rayonne et s'enflamme!

- C'est cela, oui, c'est cela, mais n'oublie pas que moi la marguerite, je suis là aussi, toujours vaillante, et que mes pétales tiennent toujours! D'ailleurs, je te signale, que c'est ma corolle, que l'on effeuille entre amoureux!

- Eh là! vous en faites un peu trop! Moi, l'aster, n'oubliez pas que je suis un peu votre cousin et que j'enchante tout autant que vous les massifs!

- Ecoutez-moi ces vantards! La pensée, vous oubliez la pensée! celle qui est si discrète mais si robuste, eh bien je suis là!

- Sachez que j'arrive à grands pas, moi le chrysanthème, car je suis aussi un des plus beaux fleurons des jardins et des parcs!

Une voix flûtée soupire alors:

- Et pour les tartes, tout le monde aime ma tendre saveur sucrée et mon parfum délicat! D'ailleurs, on ne m'a pas appelée mirabelle pour des prunes!

- C'est sûr! mais tu ne dures que l'espace d'une fin d'été! Alors que moi, la pomme, je régale les gourmands en toute saison!

Soudain, du fouillis de verdure de la salade s'élève un cri étouffé:

- Chut! Silence à tous! On démarre enfin! C'est l'heure! C'est nous les stars du défilé!!!

Alors, on peut voir s'ébranler le cortège bon enfant de brouettes et de carrioles, de chars et de paniers, de hottes et de bouquets, emmenés, derrière les notes enthousiastes de l'Avant Garde Chevillonnaise, par une joyeuse troupe de jardinières et jardiniers, en halettes ou chapeaux de paille, en tabliers de toile ou en sabots, heureux de saluer le vénérable Fiacre, saint patron de cette aimable confrérie!

La Société horticole de Bar le Duc et son armada de bénévoles peuvent être fiers de cette manifestation, haute en couleurs et en musique, qui a animé le coeur de ville en ce bel après midi de septembre.

D'autres photos? Ouvrez l'album et dégustez en grand!