Dimanche, l'UCIA de Bar le Duc avait organisé sa manifestation annuelle sous le Hall des Brasseries. Des puces traditionnelles, où se sont retrouvés les chineurs prêts à trouver la bonne affaire. Mais aussi de simples badauds et promeneurs qui déambulaient au milieu des vieilleries... mais pas que!

Car de nombreux commerçants de la ville mettaient en vente des articles neufs et de grande qualité qui pouvaient satisfaire une autre clientèle.

Les produits de bouche étaient à l'honneur pour solliciter les papilles, du nectar de chocolat onctueux à souhait à la charcuterie fine, en passant par les desserts aux groseilles... de quoi satisfaire tout visiteur qui pouvait allier son goût de la chine et celui des bonnes choses!

Samedi, sur le quai de Londres à Verdun, les Jeunes Agriculteurs de Meuse ont organisé une rencontre avec les élus politiques et les représentants d'organismes agricoles pour évoquer l'installation des jeunes en Lorraine.

J'étais donc présente, répondant à l'invitation de Thomas Perrin, président des JA de Lorraine et de Rodrigue Jacquot, président nouvellement élu des JA de Meuse.

Le président directeur de la SAFER et le directeur de de la Chambre d'Agriculture ont apporté des précisions quant aux démarches nécessaires. Jean-François Thomas, conseiller régional, a fait état des nombreuses aides proposées et des réflexions engagées sur le sujet avec la profession.

Beaucoup d'interventions très variées qui ont permis de cerner les réussites de certains mais aussi les difficultés rencontrées  par d'autres.

Entre un jeune qui ne trouve pas d'exploitation où s'installer et un autre qui a réussi à créer sa propre installation, il est à constater que la tâche est parfois difficile. Il faut quelquefois des années, malgré un beau projet, une formation adaptée et une volonté de fer pour être à la tête d'une exploitation. Faute de foncier disponible par exemple. Beaucoup de candidats pourtant... alors il faut une certaine patience!

Des agriculteurs proches de la retraite ont apporté eux aussi leur témoignage. Quand on a un fils ou une fille qui désire reprendre l'exploitation, les soucis sont évidemment moindres. Mais quand les enfants ne se destinent pas au métier, c'est effectivement plus difficile. Une proposition a été faite, une aubaine peut-être pour le JA qui peine à s'installer... une exploitation avec un élevage de porcs, disponible à la reprise.

Faut-il légiférer pour favoriser les reprises et les installations? Difficile à dire, car une loi n'est pas forcément la panacée quand on constate les réalités différentes selon les territoires...

Il ne faut peut-être pas non plus occulter la possibilité de reprise par un salarié qui au bout de quelques années connaît bien l'exploitation et peut envisager de continuer à son compte.

Les élus qui avaient fait l'effort de se déplacer ont écouté...

Toujours est-il qu'étaient présents des jeunes très motivés et passionnés par leur métier avec une belle envie d'en découdre même si les journées sont longues et le travail intensif.

Le bureau muet des P.T.T. de Hinot a été inauguré hier après-midi, à 15 heures, par M. Coursault, directeur départemental des P.T.T., en présence de M. le sous-préfet Raffour et de M. Marizier, maire de Bar-le-Duc .
M. Coursault devait déclarer, dans une brève allocution, que c'était la le troisième bureau de la ville. Le premier étant au quartier de la Libération, le second à Pilviteuil. D'ailleurs, un quatrième allait peut -être suivre sur la côte Sainte-Catherine.
Ce poste, qui rend un grand service au public, permet de téléphoner, d'affanchir ses lettres et de les poster. M.Coursault devait rappeler que s'il avait été construit pour les habitants du quartier, il était aussi placé sous leur sauvegarde. Il espérait qu'il serait maintenu dans un état de parfait fonctionnement.
M. Marizier prenait la parole pour signaler que les bureaux précédents ont rendu d'appréciables services, spécialement aux personnes qui, ne possédant pas de téléphone, veulent en faire usage la nuit alors que tout est fermé.
Le maire devait aussi rappeler que c'était là le dernier bureau de poste que M. Coursault allait inaugurer dans la Meuse, car il doit partir prochainement à Paris.
Parlant de la côte Sainte-Catherine, le maire envisageait quelque chose de plus consistant
qu'un simple bureau muet.
"En effet, dès novembre, les logements seront montés au rythme de un par jour. Le gros œuvre s'étend. Voyez vite, voyez grand ", devait-il déclarer.
On avait craint des déprédations pour les bureaux précédents. En réalité, il n'en a rien été.
"Longue vie et prospérite au bureau de poste ", concluait le maire.
Sous un soleil particulièrement chaud, M. Marizier voulut appeler M. Joncourt, président du comité social des oeuvres sociales des P. T. T., pour lui apprendre que la mairie faisait un don à cette oeuvre de 50 francs à l'occasion de cette inauguration. M. Joncourt n'étant pas là, on appela M.Ténot qui apprit ainsi la bonne nouvelle.
Cette sympathique cérémonie s'est déroulée en présence de Mlle Allaix, adjointe de M. Coursault , de MM. Melin, chef du centre et Fain, inspecteur central.
La municipalité était présente avec MM Bury et Maget, adjoints, Schmit, secrétaire général. Guerder adjoint et Bardet, chef des services techniques.

Article de l'Est Républicain du 12 juin 1964.

On peut se rendre compte que la déshumanisation des services publics ne date pas d'aujourd'hui...

Lydia m'a fait très justement remarquer que dans mon article précédent informant sur la prochaine édition du "Marché aux plantes, marché bio", j'avais oublié de mentionner les associations qui prennent part à la journée. Mea maxima culpa! Je répare tout de suite cet oubli!

Voilà donc ce paragraphe qui avait disparu, passé à la trappe à la suite d'un coup de ciseaux malencontreux!